Jai manqué de temps pour écrire tous les lundis
Cest quil en faut du temps pour rédiger quelque chose qui en vaille la peine.
En gros, ce qui vaut la peine dêtre dit sur les deux dernières semaines :
- Jai gardé les enfants de mon pasteur (et jai dormi chez lui) du vendredi au dimanche : marathon
- Jai eu un souper avec les colocs lundi dernier, avec fondue et raclette
- Jai eu un autre souper avec deux frères mardi dernier, fondue cette fois-ci
- Mini tournoi interne de Tchoukball mercredi
- Activité dévangélisation « On a volé le sens de Noël » jeudi
- Nous avons célébré Noël chez un couple de léglise, suivi dune messe à léglise évangélique réformée de Genève (aka église protestante, aka Calviniste)
Avant de my mettre, je dois dire que je suis en manque de temps perpétuel. Jai limpression de courir après les cadeaux à la toute dernière minute systématiquement. Mon partenaire de labo nétait pas là, et le prof nous a plus ou moins « lâché lousse » pour faire avancer le projet. Jai dû donc prendre un tas de décisions sur larchitecture de notre robot tout seul, sans consulter mon collègue
genre de chose pas super.
Le prof de temps réel a enseigné une seule heure de son cours, car ce dernier avait un souper de profs, ou quelque chose du genre.
Pour ce qui est des cadeaux, rien dacheté bien davance. Nempêche que je suis heureux de pouvoir acheter ce que je veux donner dans avoir de gros soucis financiers (je fais attention, mais je nai pas de panique). Cest quand même le coté sympa de la vie de consultant. Javais tellement de choses pressantes à régler jusquau 23 que lenvoi de cartes à dû attendre le 24. Je naime pas être à la dernière minute comme ça. Pendant le temps des fêtes, cest le moment où je parle au plus grand nombre de gens au téléphone, emails, etc. On me propose des trucs (« viens me rejoindre à Nice », « Tu veux faire un tour à Neuchâtel ? ») Ça me fait plaisir, mais je dois dire non beaucoup plus que jaimerais. Jimagine que cest ça la vraie vie adulte, en un sens : concilier, prioriser, organiser son existence. Lenfant samuse dans les frontières dressées par ses parents, ladulte doit tout analyser et dresser des propres frontières, et les ajuster en fonction de lévolution des choses. Cest seulement en étant capable de le faire pour soi-même quon sera capable de le faire pour les autres.
En un sens, je me vois comme étant formé par Dieu pour quelque chose de beaucoup plus grand que je puis limaginer. On verra bien ce que le futur me réserve.
Alors, mettons-nous y !
1. Gardiennage !
Ce merveilleux pasteur a 3 enfants. Le plus jeune sait marcher, mais pas vraiment parler encore. Vous savez quel âge cest, et comment cest à cet âge-là. « Non, monte pas là », « Non, touche pas ça »
Je me suis occupé des enfants le vendredi soir, une partie de la journée samedi, avec la maman, samedi soir, et jai donné un coup de main dimanche. En plus, la famille se préparait à aller visiter les grands-parents, en plus de préparer le culte spécial de Noël pour léglise. Ça, cest du sport !
Jai fait faire une balade au bébé en poussette (vous auriez dû me voir avec une poussette
), fait la lecture aux enfants et tout le tralala. Jai cuisiné des galettes pour un souper, etc. Jai quand même pris le temps de cuisiner une belle tourtière pour le repas de Noël après le culte.
Grande leçon dhumilité, à vrai dire. Il en faut de lamour, du temps, et de lénergie pour être parent. Jai encore des croûtes à manger. En allant au culte, mon pasteur me demandait combien denfants je voulais. Je lui ai dit que je commencerais par me marier, et que javiserai ensuite ! Avant, je me disais que 3 serait bien. Maintenant, je ne sais pas si jen voudrais un seul ! Enfin, je suis loin davoir à décider maintenant, ni même de me marier. Une chose est certaine, cest quil y a des bonnes probabilités que la contraception la première année de mariage sera non négociable. Je ne mimagine pas après un an de mariage avec un bébé pleurant dans les bras
Selon ce que jai cru comprendre, il faut plus dun an pour un couple à sharmoniser, il ne faudrait pas avoir le bébé pour exacerber la situation !
2. Souper des colocs
On sest fait une fondue et de la raclette bien Suisse, avec de la fondue moitié-moitié artisanale fribourgeoise
La soirée fut agréable, et nous a donné une petite pose entre colocs. Nous ne sommes pas toujours à la maison, et cest même un peu rare que nous soyons tous ensemble. Le souper était donc bien à propos.
Jai même réussi à convaincre un des colocs à venir me visiter au Tchoukball mercredi dernier.
3. Souper avec des frères
Un frère marié, profitant que sa femme était déjà partie pour les vacances, avant de la rejoindre, en a profité pour nous inviter à prendre une bonne fondue au restaurant la Cave Valaisanne, à Genève. On sest pris de la fondue pour 4, un peu de vin blanc, et du temps pour jaser en toute simplicité.
Cétait vraiment super, cette honnêteté, cette convivialité. Cest des fondues comme celles-là qui donnent tout le sens au mot « communion fraternelle ».
Aussi, dans le train, jai eu une super conversation, bien intime. Jai même prié pour le mec. Les détails nappartiennent pas à ce blog, mais je tiens à dire à quel point je suis heureux de toutes ces petites bénédictions.
4. Tournoi interne de Tchoukball
Il y avait une vingtaine de joueurs, assez pour faire 3 équipes. Nous avons vraiment joué beaucoup, et jétais épuisé à la fin. Il faut dire que je nétais pas top forme non plus. Le tournoi était amical, pas compétitif, alors personne na pleuré quand les points dun match ne furent pas comptés
Après, nous sommes allés prendre un gâteau et un verre au bar de luniversité, ce qui était très convivial.
Ensuite, des ex-joueuses parties en échange nous ont rendu visite. Jai parlé avec une dentre elles jusquà 2h30 du matin
Non, je nétais pas trop éveillé lors du cours dautomatique du lendemain.
5. On a volé le sens de Noël
Jai passé quelques heures à offrir des amandes grillées à des gens et à en préparer. La recette est simple : environ 200 g damades, 200 g de sucre et 200 ml deau, faire légèrement caraméliser le tout, et voilà !
Jai pu parler avec un étudiant et il sest montré intéressé à étudier la Bible. Jespère que Dieu me donnera de le recroiser.
Au cumul, cétait bien comme moment. Jétais avec dautres gens qui croient en Jésus, et qui sont unis malgré les différences de dénomination. Nous faisions un acte de grâce, un don damandes, pour représenter un peu le don gratuit de Dieu pour lhumanité, ce don qui sest incarné à Noël.
6. Célébrations de Noël
Je suis allé chez un couple pour célébrer Noël. Nous avons eu un super souper (ils cuisinent toujours trop !), avec de la crème glacée à la pistache au dessert. Hmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm, pistache
Nous sommes allés à léglise protestante par après, car certains tenaient à aller à une messe de Noël. Je dois donner deux commentaires un peu superficiels: lidée de « laustérité protestante » ne vient pas de nulle part, et le pasteur a besoin de travailler sa technique oratoire. Sinon, jai bien aimé le moment du pain et du vin : le pasteur nous a invité dans un grand cercle à lavant, et il a distribué le pain et le vin pour tous. Cétait vraiment inclusif. Ensuite, il nous a donné une bougie et chacun allumait son voisin. Ça forçait tous et chacun à participer dans lacte de la propagation de la lumière, une représentation par le physique du cur à partager la Bonne Nouvelle.
Malheureusement, on dirait que plusieurs ne se sentaient pas inspirés en sortant de léglise
Il y a eu ouverture des cadeaux. Je suis tout content de ce que jai reçu. Je suis content des sourires pour ce que jai donné.
Le matin, je me suis levé vers 9h00, et jai regardé un DVD « Catch me if you can », qui est vraiment bien. Le personnage principal est vraiment un maître du « social engineering ». Ça me donne lenvie de lire le livre de
Kevin Mitnick.
Mais, encore une fois, il faut dire non
trop de projets, pas assez de temps.